Nuit de ski à Grouse Mountain
Je vous invite à rejoindre un monde étrange et fascinant; là bas tout est jeux d’ombres et de lumieres; tout est étrange et fantasmagorique.; la noirceur de la nuit contraste avec les lumieres magiques de la baie de Vancouver et des bateaux scintillants,loin, si loin en contre-bas. Pour arriver dans ce petit coin du monde, il faut emprunter le chemin de fer moderne ( le skytrain) et le « Sea Bus « .... Partons à bord de ce dernier.
Je suis en train de voguer sur l’océan Pacifique et pourtant de multiple skis et planches attendent impatiemment la neige; elle parait encore si loin! A bord mélange hétéroclite de passagers ( fonctionnaires, hommes d’affaires, skieurs, étudiants , touristes; c’est le début de l’heure de pointe) multiethniques ( indien, asiatiques, européen, hispanique...); curieuse ambiance...
Transfert sur le réseau routier. Le « mountain » bus s’ébranle; nous quittons rapidement les grandes routes pour emprunter des chemins sinueux et étroits, parfois dignes de certaines routes des alpes. J’apercois au loin la montagne qui s’éclaire; elle semble s’eloigner ! Nous longeons des sapinières, des pinèdes ou encore des maisons ombres d’elles même. Il fait noir, noir en profondeur.
Après un parcours du combattant ( je suis chargé comme un bourricot) , au détour d’un virage, un panneau en bois « welcome to Grouse Moutain « annonce la fin du voyage; je débarque au milieu de nul part, dans un monde fait de sapins, de silhouettes et de rochers.
Beaucoup de sentiments se melent; une petite exitation laisse rapidement place à la déception; aucun télésiege visible; tout est sombre , une sorte de maison en bois sert de billetterie; Où est donc cette fameuse montagne « The peak of Vancouver » ? je cherche, m’interroge; je dois être sur la bonne voie puiqu’il y a des skieurs et surtout des planchistes ! Devant moi, une sorte de falaise ornée de grands, très grand pins, un piton rocheux et quelques lampadaires.
Un regard à droite me laisse entrevoir une benne des année 70 – 80; je crois rêver; une personne traverse telle une ombre devant ce telepherique datant d’une autre époque.
Un regard à gauche; des escaliers et enfin un télépherique qui semble fonctionner.
Je me croirai au Grands Montets dans les année 1990 (On pourrait aussi se croire face aux vieux telepheriques de l’Aiguille du midi )...
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