jeudi, février 08, 2007

Feuilleton des alpes aux Rocheuses épisode 4 :
Les pyrenées - Lourdes et saint Pé de Bigorre


Lorsque la neige laisse place aux paturages des alpages, un etrange rituel se reveille.
Une malle de couleur bordeaux puis une bleu se remplissent petit à petit. La migration annuelle des Didillon des alpes aux pyrenées se prépare. Le printemps est là, seul les skieurs de hautes altitudes et des grands montets sont encore présent dans la vallée de Chamonix. Mon esprit est deja loin au pied d’un autre massif : les Pyrenées.Il est 19 heures la famille prends place à bord du train Saint Gervais Irun ( il existe plus aujourd’hui)’le train s’ebranle destination Lourdes puis Saint Pé de Bigorre.

Nous arrivons chez nous dans cette maison de garde barriere sans eau courante et au toilette à l’ancienne, dans le jardin. Ce passage à niveau aujourd’hui détruit , était si proche de la voie que les trains frôlaient la battisse. Ouvrir les volets aux passages d’un train laissait une impression étrange; l’espace entre la main et le train semblait si infime. Nous voila en vacances au coeurs des pyrenées, en bigorre et pas loin du pays basque et de ses plages.
Première opération : traverser le pont enjambant le gave de Pau pour aller chercher de l’eau à la fontaine.

Petite à petit nous reprenons nos repères et nos chambres . Je retrouve mes amis de la place de la gare et les partis de hochey dans la salle d’attente avec mon père.

Que de bêtises et de jeux !
L’ancien quai de marchandise nous servait de base. Que de peur lorsque nous avons mise en route un engin de chantier et que nous étions incapable de l’arrêter.
Le « blocos » de la 2eme guerre mondial nous fascinait tout autant qu’ils nous faisait peur.
Que son devenu ses amis de Saint Pé de Bigorre mystère.

Il me reste quelques souvenirs en vrac.
Je me rappelle avoir déchiré mon pantalon en sortant de la voiture verte d’une ami de la famille devenu ma ‘pseudo grand mère ». je ne voulais plus aller au concert à l’église de Betharram. mon Parrain au sommet du col du Soulor qui a cassé la pédale de son vélo.

La Bodega, petit restaurant tenu par Monsieur et madame corteze. Mes papilles se souviennent encore de ses saveurs de cuisine espagnole. J’ai tant dévoré et mangé de glace dans cette petite boutique. Petite pensée pour la famille corteze. Perdre un parent proche cela n’est jamais facile surtout subitement.

Je me souviens des feux d’artifice du 14 juillet depuis la piscine découverte ; il fallait me boucher les oreilles car je ne supportait pas le bruit des pétards..Coté nature la randonné, les lacs et des myrtilles…
Au sommet du célèbre col d’Aspen ou du Tourmalet il existe un jardin secret ou plus tôt de grands champs ou la myrtille pousse pour le bien être de mon estomac!
Il existe aussi le cirque de Troumouse que je n’ai jamais vu, pour cause de brouillard. Nous étions presque obligés de marcher à quatre pattes pour retrouver le parking après une bonne carbure ( plat régional) chaude
Enfin je me souviens de la superbe route a voie unique du pic du midi ( remplacé aujourd’hui par un téléphérique), du funiculaire du pic du Jer.
Elle m’a usé cette ballade de 10 heures. Nous devions camper en montagne mais l’itinéraire est devenu une succession de lac en escalier et notre camping était ni plus ni moins au point de départ. Une boucle de 10 heures, cela me rappel une folle aventure dans les Adirondacks, ( US , Vermont ).
le pays basque et ses plages : Biarritz avec sa gare des négresses vertes, Hendaye, Saint Jean de Luz et toutes les gares de la côte basque comme disait l’annonce ne gare de lourdes.

Les Pyrenées et la Bigorre resteront pour moi un endroit magique ou les fêtes de villages et la sympathies des habitants contrastaient véritablement avec la vallée de Chamonix.
Il est loin le radio crochet sur la place du village; qu’est devenu la belle palombe bleu chant entonné chaque année !

Au retour, lorsque notre transhumance se terminait le train était toujours synonyme d’aventure. Je ne suis pas certain que les écrevisses disparues par les toilettes du train ou desséchées au pied du Mont Blanc seraient d’accord avec cette terminologie.Bref en septembre l’école recommence et les vacances ne sont plus que souvenirs.

Aucun commentaire: