Voici mon regard sur la campagne du 1er tour de l’élection présidentielle francaise.
J’ai cru, bien avant que la campagne officielle commence, apercevoir du changement et des idées nouvelles notamment dans le domaine de l’écologie. Malheureusement mon espoir c’est estompé rapidement. Depuis l’Ouest canadien, la campagne m’apparaît bien vide de sens, taciturne ou encore sans nouveauté. La droite propose un état policier, La gauche « un encadrement militaire des délinquants « , un nationalisme imposé ou encore du réchauffé. A l’extrême gauche du désordre et de la désobéissance civique... à l’extrême droite rien de neuf. Deux personnes semblent prôner un discours différent Madame Buffet et Monsieur Bayrou. Je suis pleinement d’accord avec l’ancien ministre des sports qui critique cette notion obscure et dangereuse de « vote utile. L’ancien ministre de l’éducation martèle un discours contre le clivage droite gauche ce qui corresponds à ma vision d’une France unie.
On a entendu parler des jeunes. Je ne me souviens pas de ce que propose l’UMP mais Madame royale offre des recettes rances ou déjà régurgitées par le peuple : le CPE ( Contrat première embauche) ou autre formule déjà testé par monsieur Jospin ou Monsieur de Villepin.
On a entendu parler d’écologie mais bien vite le pacte de monsieur Hulot est tombé à la poubelle ( même pas aux recyclage. Il y a bien madame voynet et le partie écologie mais son discours tourne en rond. Elle m’a fortement déçu lors de son passage sur France 2.
L’Europe est en crise mais a pourtant occupé peut de place dans cette campagne. On connaît au moins la position de monsieur Schivardi et de Monsieur Devillier. Je suis pour une Europe fédérale à l’image des états unis ou du Canada !
La jeunesse attendait des réponses, elles ne sont pas venues.
La planète souffre mais peu importe ce sujet n’a pas occupé de véritable place dans la campagne.
Une amnésie sécuritaire a déferlé sur la campagne pour éviter un nouvel avril 2001 !
Bref une campagne ou tout à été survolé. Aucun débat, aucune idée nouvelle.
Après De Gaule, Giscard, Mitterand et Chirac, la France aura un visage issu d’une nouvelle vague de politicien mais la rupture peuple –politique risque bien d’être définitivement consumé
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