Le temps
Je suis parti a Vancouver en connaissance de cause ; je savais que l’eau constituait un des élément majeur de cette ville et du Lower Mainland. Un mois de novembre grisâtre et un hiver exceptionnellement rude pour la région avaient effacé de ma mémoire cette notion d’humidité. Chaque jour du mois de mars ou presque, la goutte d’eau se forme et touche le sol. Je suis trempé et désespéré. J’imagine la joie de Noé dans une tel région.
La grisaille envahie petit à petit les visages des gens. Les quelques sourires observés dans le skytrain disparaissent petit à petit dans le brouillard ; ils deviennent peut être larmes et grisailles. Voilà bientôt 4 semaines que la pluie rebondit sur le sol ; parfois des éclaircies le soir me laissent espérer un lendemain lumineux ; Il existe aussi des instants précieux ; certain matin le vent d’un coup de baguette magique pousse les nuages pour laisser places à la féerie de la lumière… Je ne supporte plus cette pluie ; elle envahie tout mon être.
Je n’ai jamais vécu entouré par autant de gouttes d’eau et de grisaille. A Quebec, A Montréal , à Chamonix ou encore bien sur en Corse, il est si rare le temps de la grisaille et de la pluie.
Toute cette eau et notre gaspillage voilà bien une injustice face aux peuples qui meurt de soif. La journée de l’eau ( 22 mars 2007) un moment pour réfléchir à nos impacts quotidiens sur la ressource.
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