Enseigner en jouant avec les sentiments.
Je Joue souvent lorsque j’enseigne avec l’humour et les attitudes des élèves. Moitie complice, moitié sorcier voilà une recette qui parfois a des limites. Certain jour, la dynamique de classe, le vécu émotionnel et la fatigue gagne la guerre contre la stabilité, la bonne humeur et « le leaderships positif ». Le résultat de cette lutte acharnée ne pouvait être autre chose que le chaos, le désarroi, les pleurs et l’intervention d’un parent. Une journée intense et un enregistrement émotionnel difficile a évacuer. Cette situation m’a rappelé mon expérience en ZEP ( zone d’éducation prioritaire ) dans la banlieue de Grenoble. La différence majeur c’est qu’ici l’enfant est roi et le parent domine sur tout le système. Voilà une journée de ma vie d’enseignent.
Avec l’enseignement, j’observe et j’apprécie la différence de culture. Pour résumer et simplifier je pourrai dire : En colombie Britannique, on privilégie la parole, la discussionet la socialisation. L’enfant est roi et les parents ont tout pouvoir. En France, le système est plus sévère et moi ouvert au dialogue mais la justice apparait bien moins comme une menace pour l’école ou l’enseignant. Ce qui m’intrigue dans tout cela c’est que aucun des deux systèmes semblent fonctionner. Le niveau scolaire ne cesse de baisser en France et ici 34 % des adultes ne maitrisent pas les bases de la lecture ( Source l'express du pacifique).
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